1. |
Ouverture (2012)
02:26
|
|||
2. |
||||
3. |
||||
4. |
||||
5. |
Evasion (2018)
04:19
|
|||
Extraits du film Papillon (1973), inspiré du roman autobiographique très romancé d’Henri Charrière
Bibliographie plus sérieuse et moins ludique :
« Guillotine sèche » de René Belbenoît
« Au bagne » d'Albert Londres
« La vie des forçats » d’Eugène Dieudonné
Paroles :
« Accusé, levez-vous ! », la sentence s’annonce au mortier
Ce sera la guillotine sèche, perpette en travaux forcés.
Sur le pont inférieur, mis au fer, le navire va lever les voiles
Ce sera un aller simple aux frais d’une justice médiévale.
L’embarcation décharge les forçats à St-Laurent
Combien paieront au prix fort le salaire de leur insolence ?
Tu marches ou tu t’enfonces. Tu sais comment ça fonctionne
Une seule idée fixe : s’échapper pour conjurer son sort.
Comme un fugitif du bagne en Guyane française
Hanté par le spectre de l’île du Diable, le fuyard gamberge.
Il redoute les récifs, les marées mouvantes, tatoué sur sa peau :
« Le passé m’a trompé, l’avenir m’épouvante »
Un radeau de fortune fait de bric et de broc
Une lime, du fil de fer, il s’auto-scie les menottes
La brise se lève, il rafistole avec 2 bouts de bois
Un rafiot, 20 litres de flotte et « advienne que pourra »
Aucune machine arrière, il prend la septième vague
Avec l’aide des cieux et celle des forçats respectables
Comme Henri Charrière, un papillon entre les fils barbelés
Crever de soif en haute mer lui laissera un goût d’inachevé.
Un homme s’est évadé
Il est déjà loin, à lui la belle qu’il étreint sous la voûte astrale
Un homme s’est évadé
Pourvu que ni les chasseurs ni les requins ne retrouvent sa trace/
Refrain
Le bateau dérive, dans une mer déchaînée
Plutôt mourir que finir à perpette séquestrée.
Avant que le rafiot s’enterre dans la vase
La faucheuse en chef d’orchestre, funeste danse macabre.
La cheville attachée à la barre de justice
Un verdict aussi tranchant que le couperet d’une guillotine
Un seul salut possible : c’est l’Evasion
Dans un milieu ultra- hostile : l’Elévation !
Il atteint la grande terre, rampe dans ses zones marécageuses
Prêt à tout pour la Belle : triste époque moyenâgeuse.
Il ne peut aborder le Delta avec cette épave dépareillée
Les bagnards font de la fuite un mythe comme
« La cavale des aliénés »
Dans le rôle du simulateur
Plus facile de fuir de l’asile, réussir un dur labeur
Abject est le sauf-conduit pour passer sur l’île des lépreux
Faut simuler les symptômes en avalant un calice vénéneux
Difficile d’en sortir vivant, il court
Jamais la forêt vierge ne relâche sa vigilance
Il redoute moins les chasseurs d’hommes que les trahisons
Moins les cachots du pays d’accueil que le silence de la réclusion
Le strict minimum pour assurer sa survie
Il garde les nerfs en acier pour endurer chaque supplice
Guidé par le courage, le refus de la résignation
Dans le désert, une goutte d’eau a toute sa signification.
Il n’est plus si loin de l’Embouchure à vol d’oiseau
1er point de chute, il s’accorde une gorgée de tord-boyaux.
Rencontre un fuyard, échange tafia contre cigarettes
Ne se fier à personne, « l’exception confirme la règle »
Reste plus qu’à négocier une pirogue
Là où la vie ne vaut rien, la liberté se vend à prix d’or.
L’espoir fait vivre, au bagne on crève
Il se mesure en litres d’eau et en boite de conserve.
|
||||
6. |
||||
7. |
Osmoz color (2016)
05:26
|
|||
8. |
||||
9. |
Diaspora (2012)
05:01
|
|||
10. |
||||
11. |
||||
12. |
Métamorphose (2012)
03:31
|
|||
13. |
||||
Stratège :
La voix du peuple en cage, le sample force la serrure
Là où le silence est d’or, la parole pétrifiée comme la Méduse.
La conscience est dans les cordes, mais ne déclare pas forfait
Avant de finir amorphe, par les substances absorbées.
Pendant que leur France vit comme des apparatchiks
On cherche la brèche, avant de finir broyés par la Machine.
Contestataire, les formats j’assassine
Un peu borderline : « I am a son of Anarchy ».
Comme un boxeur thaï : « tous les coups sont permis »
Dans un système de veuves noires, je sais qui est mon ennemi
Ici c’est sueurs froides, je garde une position combative
Face à leurs armes de distraction massive.
Les rouages sont bien rodés, il n’est pas impossible d’abattre le mur
Si chacun se munit d’un piolet. J’ai pas dit que ça mettrait 400 ans
Encore moins une décennie. En attendant,
Y’a que pour faire de la merde qu’on est en sureffectif
La passivité accentue les attitudes dépressives.
Les uns comptent les étoiles, se réveillent à même le sol
D’autres parlent de révolution autour d’une bouteille de scotch,
Finissent au fond : SOS en lettre morte
Pendant que leur fraternité te refuse un verre de flotte.
Que tergiverser s’impose comme règle d’or
Alors qu’il faudrait foutre le feu à la Taverne de Thor.
La méthode, j’ai pas choisi la douce
La Pensée Unique contrôle et hypnotise la foule.
Pendant que leur misère mentale alimente leur machine à sous
Nique la théorie du complot, je vois des conspis partout/
Ça tourne à l’obsession, depuis le premier selfie,
L’être humain amorce une phase de régression.
Cette époque laisse peu de place pour l’Introspection
C’est d’abord humaine que je définirai la récession.
Voici venue la fin des concessions, si je fais machine arrière :
Fais-moi sauter le caisson !
Ce qui confirme la règle, c’est bien l’exception,
Je ne vais pas tirer à la mitraillette sur ceux qui ont fait défection.
J’arrive pour plomber l’ambiance
Pendant que leur militantisme se résume à se défoncer ensemble.
Loin de penser que ma conduite serve d’exemple à suivre
Mais la révolution n’aura pas lieu derrière un écran tactile.
Salomon :
Comme une odeur d’apocalysme
Malgré l’horreur et le climat de peur, on serre les dents, on tient la ligne
Défend les mêmes causes, inutile de réagir trop à chaud
Hors de question de tapiner sur le terrain des gros fachos
Le ton est donné, les barricades hissées
Ça ne devrait pas t’étonner de voir tous les côtés de radicaliser ?
Précarité en hausse, ascenseur social bloqué
Le décor est posé. On est en plein dedans !
Sommés de consommer et d’aller voter
Mais l’éveil des consciences, c’est comme le changement, c’est pas pour maintenant
On en est là, finalement, tous un peu responsables, tous
Entre nos positions attentistes et nos réponses à tout
Chaque jour, nos lignes de front perdent du terrain
Faudra pas dire qu’on ne se doutait de rien quand il sera trop tard
Condamnés à assumer, autant se lancer corps et âme
Plus d’une corde à nos arcs, on gagnera qu’à la force de nos actes
A nous de faucher les champs où on cultive l’échec,
A nous de briser les chaines et ce système injuste
A nous la lutte, à nous le réveil,
Mais j’ai du mal à me reconnaitre dans le « nous » quand tu vois ce qu’il inclut
Trop souvent imbus de nous-mêmes, aigris et égoïstes
Convaincus et nos solutions simplistes et nos « il suffit de… »
On parle beaucoup, on agit peu
Faudrait qu’on se bouge mais on s’agite, on se dissipe.
Tant qu’on se maintient dans des états de léthargie
On soutient l’ordre établi, létale sera l’hémorragie.
Acculés de toute part,
N’empêche que ce n’est que par l’action qu’on fait reculer leur pouvoir.
Courage à tous les bastions qui tiennent
Contre les projets inutiles et les ségrégations quotidiennes
L’éducation populaire et la culture alternative
Ceux et celles qui prennent du recul et qui font preuve d’initiatives
La fin de leur monde est juste à portée de main
Encore faut-il assumer de prendre en charge nos propres destins.
La fin de leur monde est juste à portée de main
Encore faut-il assumer de prendre en charge nos propres destins. En vain…
|
||||
14. |
||||
15. |
Itinéraire commun (2014)
03:48
|
|||
16. |
Stratégie de Paix Grand Est, France
Animé par la passion de l’écriture, Stratégie de Paix propose un rap aux textes profonds. Après un bon bout de chemin parcouru en live, le premier album "Esperluette" sortira en novembre 2019. Sur scène, un "dj-machiniste-guitariste" et un "bassiste-chanteur" nourrissent l’énergie des rappeurs, le tout au service de textes qui ne peuvent laisser indifférents. ... more
Streaming and Download help
If you like Stratégie de Paix, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp